1. |
Les Bermudes
02:56
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On croyait croiser loin des îles
Des désirs fleurs vanilles
Toujours le cap vers le Cap Horn,
La chasse aux bêtes à cornes
Nos corps en vaisseau hermétique
N’affichaient pas zone touristique
Mais nous voilà
Dans les Bermudes
Perdus à d’autres latitudes
Soumis aux lois
Des lassitudes
Ce n’est plus moi qui te dénude
Nous sommes trois
Dans les Bermudes
Perdus dans un triangle d’incertitudes
On se délecte d’un dialecte
D’une langue indiscrète
Qui sait découdre nos costumes
Nous initier à ses coutumes
Chaque voyage vers l’inconnu
Nous remet à neuf, nous laisse à nu
Tout disparaît
Sous les Bermudes
Les angles droits, les habitudes
Déboussolés
On s’y dénude
Nos corps confondent le nord, le sud
L’amour à trois
C’est les Bermudes
L’amour à trois
Tue l’habitude
Hoo…les Bermudes
Les Bermudes
On s’y perd comme on s’y dénude…
Hoo…Les Bermudes
On s’y perd comme on s’y dénude
Nos corps confondent le nord, le sud
L’amour à trois, c’est les Bermudes
L’amour à trois, tue l’habitude
L’amour à trois, tue l’habitude
Hoo…les Bermudes
C Frédérick BARON / Jérôme MINIÈRE 2011.
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2. |
Andréa
03:03
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Androgyne Andréa
Féminine est ton « A »
J’imagine que tu as
Plus de peine que moi
À comprendre pourquoi
Toi et moi faisons trois
Mais je t’aime quand même
Malgré ce dilemme
Je te laisse choisir
La couleur du désir
Le rose ou le bleu
Tristan ou Yseult
Je te laisse choisir
À toi de définir
Quel genre te va mieux
Moi, je t’aime les deux
Androgyne Andréa
Homme ou femme, je n’sais pas
Tout est question de foi
En amour, ça n’compte pas
La nature a ses lois
On n’peut rien contre ça
Et je t’aime quand même
Quoi que tu deviennes
Je te laisse choisir
La couleur du désir
Le rose ou le bleu
Tristan ou Yseult
Je te laisse choisir
À toi de définir
Quel genre te va mieux
Moi, je t’aime les deux
L’amour est fécond
De toute façon
Je te laisse choisir
La couleur du désir
Le rose ou le bleu
Tristan ou Yseult
Je te laisse choisir
À toi de définir
Quel genre te va mieux
Moi, je t’aime les deux
Je te laisse choisir
De quel côté s’unir
Moi je suis de ceux
Qui restent au milieu
Androgyne Andréa
Féminine est ton « A »
J’imagine que tu as
Plus de peine que moi
C Frédérick BARON / Alexandre DÉSILETS / Lucie CAUCHON 2011
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3. |
La nuit détend
03:18
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Qui est l’œuf ou la poule
Le gâteau dans le moule
Qui dans l’autre s’écoule
Aux racines s’enroule
De quel arbre tu descends
Pour que je t’aime autant
Ça remonte sûrement
À la nuit des temps
C’est peut-être génétique
Ou un champ magnétique
La magie des Aztèques
Des australopithèques
D’Australie ou d’Iran
D’Isis ou de Satan
Ça nous vient d’avant
De la nuit des temps
Quand je me perds aux origines
Tu me repères, tu me devines
Tu me ramènes dans le présent
Tout contre toi, je me détends
Je ne vais plus dans les abîmes
Les profondeurs, le haut des cimes
Là, je m’allonge et je m’étends
Tout contre toi, la nuit détend
J’ai beau refaire le monde
Un lifting aux zones d’ombres
Regarder dans de l’ambre
Courir les antichambres
J’n’ai pas l’chaînon manquant
Aux sources des sentiments
Tout se fond avant
Dans la nuit des temps
Tant pis pour les questions
Si personne n’y répond
Nous deux c’est le big-bang
L’énigme qui rend dingue
L’un de l’autre sûrement
L’un à l’autre longtemps
Nous sommes maintenant
De la nuit des temps
Quand je me perds aux origines
Tu me repères, tu me devines
Tu me ramènes dans le présent
Tout contre toi, je me détends
Je ne vais plus dans les abîmes
Les profondeurs, le haut des cimes
Là, je m’allonge et je m’étends
Tout contre toi, la nuit détend
Le mystère en suspens
Sur la pomme, le serpent
Toi, l’être que j’attends
Au-delà
De la nuit des temps
Quand je retourne aux origines
Même l’univers ne donne pas signe
Alors je reviens au présent
La je m’allonge et je comprends
Qu’il n’y a rien dans les abimes
Les profondeurs, le haut des cimes
Tout se rejoint dans cet instant
Tout contre toi, la nuit détend
La nuit détend…
C Frédérick BARON / Catherine MAJOR 2010
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4. |
Sois jeune et tais-toi
03:30
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Sois jeune et tais-toi
Sois jeune pour toujours
Vieillis, mais ne le montre pas
L’âge ne doit être qu’un bruit qui court
Ne pas ralentir
Éviter tout détour
Ça fait mal poli
De se laisser rider
C’est pas très joli
C’est pas bon marché
Non, non
Ça monte les prix
Mais pas les idées
Sois-jeune et tais-toi
On crève en silence
Des crèmes plein les doigts
Noyés dans la fontaine de jouvence
Sois-jeune et tais-toi
Sois-jeune et tais-toi
Sois jeune sous les draps
Sois jeune au travail
À tes vingt ans accroche-toi
N’en fais jamais les funérailles
Trouve-toi la toxine
Ou la bonne racine
Il faut cacher tous ces replis
Mets c’que tu veux, tu les remplis
On n’veut rien savoir
On veut juste voir
Oui, oui
Soigne l’apparence
Mais pas c’que tu penses
Sois-jeune et tais-toi
On crève en silence
Des crèmes plein les doigts
Noyés dans la fontaine de jouvence
Sois-jeune et tais-toi
Sois-jeune et tais-toi
Même si d’autres disent
Par peur ou méprise
Que leur âge importe peu
Que l’on est jeune dans les yeux
Moi vraiment, je n’y crois pas
Je ne constate que les dégâts
Vieillir ne m’intéresse pas
Grandir me suffira
Comment dire…
Sois-jeune et tais-toi
On crève en silence
Des crèmes plein les doigts
Noyés dans la fontaine de jouvence
Répète avec moi
Répète ce mantra
Sois-jeune et tais-toi
On crève en silence
Des crèmes plein les doigts
Noyés dans la fontaine de jouvence
Sois-jeune et tais-toi
Sois jeune et tais-toi
Sois-jeune et tais-toi
Sois jeune et tais-toi
C Frédérick BARON / Jérôme MINIÈRE 2011
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5. |
La Cavale
04:04
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À E.L
Tu caracoles
Tu cales
Tu te colles
À de drôles de mâles
Qui te vont mal
Tu te bricoles
Un cœur à l’alcool
Mais ça t’écœure
Ça te rend folle
La glace est prise
Dans tes yeux
Tu perds la mise
À ce jeu
Viens avec moi en cavale
Loin du cœur des capitales
Cheval au vent
Au grand Mistral
Partons ensemble en cavale
D’Italie en littoral
Suivant
L’étoile
Dans ta tête à tors
Tu tires
De travers
Tu n’vois pas l’or
Dans tes revers
T’es si belle à mort
T’es rare
Comme l’hiver
Au Salvador
Mais seule toi l’ignore
La glace est prise
Dans tes yeux
Tristes banquises
Sous tes cieux
Viens avec moi en cavale
Loin du cœur des capitales
Cheval au vent
Au grand Mistral
Partons ensemble en cavale
D’Italie en littoral
Suivant
L’étoile
Suspendus aux océans
Dans le vague du temps
Évanouis, évanescents
La brume d’un jour naissant
Viens avec moi en cavale
Comme sur les cartes postales
Cheval au vent
Au grand Mistral
Partons ensemble en cavale
Là où chantent les chorales
Trouvons
Ton étoile
C Frédérick BARON / Jérôme GAILLARD 2010
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6. |
Parmi eux
03:23
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Nous, créatures
Abandonnées
En pleine nature
Sous un ciel métallisé
Des arbres d’acier
À qui le blâme ?
Pour qui nos larmes ?
Nous les fragiles
Nous qui sommes nus
Des proies inutiles
Mais invaincus
Vivants parmi eux
Nous, de nature
Évaporée
Au point de rupture
Sous des airs de déserter
Nos corps étrangers
Tout est dans l’âme
C’est là notre arme
Sans projectile
Nous tirons à vu
Volages, volatiles
Visant les nues
Vivants parmi eux
Rêvalités
Rêve éveillé
Pour exister
Le faux dans le vrai
Rêvalités
La liberté
De rêver sa réalité
Nous les nomades
Les exilés
Loin de leur croisade
Des yeux fermés
Soyons la peuplade
Laissons notre âme
À d’autres flammes
Rêvalités
Rêve éveillé
Pour exister
Le faux dans le vrai
Rêvalités
La liberté
De rêver sa réalité
Rêvalités
Rêve éveillé
Pour résister
Le faux dans le vrai
Rêvalités
La liberté
De rêver sa réalité
C Frédérick BARON / Curt CLOSE 2011
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7. |
Le Brasier
03:43
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Ressens-tu la tension
Le sursaut dans les villes
La clameur des chansons
Qui fait taire la fatigue
Ressens-tu ce qui tremble
Les esprits en fusion
Une foule se rassemble
C’est la révolution
Enfin le monde est un brasier
Embrasé par un feu
Qui vient de l’intérieur
Qui consume ses Dieux
Le monde est un brasier
Où tout peut se jouer
Autour d’un feu de joie
Ce soir le monde est à toi…
Les océans frémissent
Les abîmes se comblent
Dans les arbres gémissent
Les oiseaux de la honte
Ils ont assez tournés
Au-dessus de nos têtes
Nous les avons chassés
Poursuivons la conquête
Enfin le monde est un brasier
Embrasé par un feu
Qui vient de l’intérieur
Qui consume ses Dieux
Le monde est un brasier
Où tout peut se jouer
Autour d’un feu de joie
Ce soir le monde est à toi…
Et nous marcherons
Le poing levé
Nos rêves au centre
Nos rêves au centre…
Le cœur au ventre
Enfin le monde est un brasier
Embrasé par un feu
Qui vient de l’intérieur
Qui rejette ses Dieux
Le monde est un brasier
Qu’il faut laisser brûler
Pour retrouver la joie
Ce soir le monde est à moi
Le monde est à toi
Nous en sommes les rois…
C Frédérick BARON / Marc DUPRÉ 2010
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8. |
Des goûts de luxe
02:44
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J’ai des goûts de luxe
J’ai des goûts de luxe
Je veux de l’excès, du bonus
Oublier le morose
Que la vie nous impose
J’ai des goûts de luxe
J’ai des goûts de luxe
J’ai des goûts de luxe
Je veux de l’extase encore plus
Du géant, du grandiose
Du virtuose
J’ai des goûts de luxe
On nous vend des goûts faciles
Qui rendent mous et dociles
Du bon goût qu’on nous ficelle
Pour consommation universelle
Moi, je revendique
À chacun son chic
J’ai des goûts de luxe
J’ai des goûts de luxe
Amenez-moi du caviar russe
Et du Champagne Rose
Que la fête s’impose
J’ai des goûts de luxe
J’ai des goûts de luxe
J’ai des goûts de luxe
Descendez-moi de l’autobus
Il faut bien que je sauve
Ma peau de fauve
J’ai des goûts de luxe
Des gens sérieux en série
Choisissent pour nous les chéris
La norme de l’uniforme
La forme de ce qu’est une femme ou un homme
Mais qui se choque
Des trucs en tocs
J’ai des goûts de luxe
J’ai des goûts de luxe
Je veux de l’excès, du bonus
Oublier le morose
Que la vie nous impose
J’ai des goûts de luxe
J’ai des goûts de luxe
J’ai des goûts de luxe
Je veux de l’extase encore plus
Du géant, du grandiose
Du virtuose
J’ai des goûts de luxe
Je voudrais bien être autrement
Mais parlez-en à maman
Elle dit que ça fait du bien
De vivre, de vivre, de vivre
Au dessus de ses moyens
J’ai des goûts de luxe
J’ai des goûts de luxe
Amenez-moi du caviar russe
Et du Champagne Rose
Que la fête s’impose
J’ai des goûts de luxe
J’ai des goûts de luxe
J’ai des goûts de luxe
Je veux de l’extase encore plus
Du géant, du grandiose
Du virtuose
J’ai des goûts de luxe
J’ai des goûts de luxe
Haa..Il n’y a que ça qui sauve
De la vie, du morose
J’ai des goûts de luxe
C Frédérick BARON / GAËLE 2011
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9. |
Maux-dits
04:30
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Tout ce que maman m’a dit
Est maudit
J’ai vu la folie
Au fond de son lit
Briser ses entrailles
D’un râle animal
Je suis resté seul
Sur le seuil
Je ne crois plus les grands
Ni leurs grands sentiments
Mon bien-aimé mensonge
Ami de mon ennui
Est-ce que parfois tu songes
À embellir ma vie
Tu sais, moi je préfère
User des utopies
Je chéris les chimères
Et la mythomanie
Tout ce que maman m’a dit
Est maudit
J’ai vu dans ses yeux
L’absence de nous deux
L’attrait de la chair
La mise aux enchères
Des jouets et la joie
D’être à moi
Je ne crois plus ses mots
Je n’suis pas le plus beau
Ni son prince, ni son héros
Mon bien-aimé mensonge
Ami de mon ennui
Est-ce que parfois tu songes
À embellir ma vie
Tu sais, moi je préfère
User des utopies
Je chéris les chimères
Et la mythomanie
Entre ça ou pleurer
De l’amère vérité
De la laideur humaine
De ses mains sans les miennes
J’ai choisi ton armée
D’enchanteurs névrosés
J’ai choisi ton armée
De menteurs d’arrache-pied
Tout ce que maman m’a dit
Est maudit (x2)
Mon bien-aimé mensonge
Ami de mon ennui
C’est en toi que je songe
À embellir ma vie
Tu sais, que je préfère
User des utopies
À trop chérir nos mères
Le mythe se détruit
C Frédérick BARON / Lucie CAUCHON 2011.
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10. |
Mon amour, mon ami
02:08
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Toi mon amour, mon ami
Quand je rêve c'est de toi
Mon amour, mon ami
Quand je chante c'est pour toi
Mon amour, mon ami
Je ne peux vivre sans toi
Mon amour, mon ami
Et je ne sais pas pourquoi
Je n'ai pas connu d'autre passion que toi
Si j'en ai connu je ne m'en souviens pas
A quoi bon chercher faire des comparaisons
J'ai un coeur qui sait quand il a raison
Et puisqu'il a pris ton nom
Toi mon amour, mon ami
Quand je rêve c'est de toi
Mon amour, mon ami
Quand je chante c'est pour toi
Mon amour, mon ami
Je ne peux vivre sans toi
Mon amour, mon ami
Et je ne sais pas pourquoi
On ne sait jamais jusqu'où ira l'amour
Et moi qui croyais pouvoir t'aimer toujours
Oui je t'ai quitté et j'ai beau résister
Je chante parfois à d'autres que toi
Un peu moins bien chaque fois
Toi mon amour, mon ami
Quand je rêve c'est de toi
Mon amour, mon ami
Quand je chante c'est pour toi
Mon amour, mon ami
Je ne peux vivre sans toi
Mon amour, mon ami
Et je ne sais pas pourquoi
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11. |
Histoire courte
03:33
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Et vivre
Puisque mourir est fait
Vivre
Puisque tu te voulais
Libre
Comme l’air de rien
Je fais semblant
Semblant de bien
Le vivre
En rire
Aux éclats, s’écorcher
Rire
À s’en tordre et crever
Rire
Aux larmes, à leur santé
Je sais
Qui rira le dernier
Juste une goutte
Parmi des milliers
Une histoire courte
Dans l’éternité
Je sais
On se rajoute
À ces routes coupées
Il faut s’en foutre
D’autres y sont passés
Avant nous
L’écrire
C’est déjà m’en soigner
Pire
Serait de tout nier
Fuir
J’en serais rattrapé
Je n’ai
Que ça pour m’en cacher
La vie reprend
Son cours
Le courant
Reprend l’amour
Nous étions seuls
Parmi des milliers
À croire sans doute
À l’éternité
Je sais
Qu’on se rajoute
À ces routes coupées
Une histoire courte
Perdue à jamais
Oubliée…
C Frédérick BARON / Jérôme GAILLARD 2010
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12. |
Le Brasier - remix
00:40
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