1. |
PENSER À
03:33
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PENSER À
Penser…
Penser à te faire plaisir
À te plaire autant que tu veux
Quitte à bafouer mes désirs
Quitte à bouffer les coups pour deux
Penser à tous nos week-ends
Chalet campagne ou bord de mer
Nourrir les chats et ta peine
De ne jamais assez voir ta mère
Mais toi penses-tu à moi
M’as-tu oublié, comme un vieil objet
Mais toi, penses-tu à ça
À c’que je donnerai pour t’apprendre à donner,
Pour t’apprendre à aimer
Penser
Penser à c’que je dépense
À ne pas perdre de valeur
À tes yeux, à ce que tu penses
Passer quand même pour un voleur
Penser que tu ne penses à rien
T’oublierais même de respirer
C’est p’t’être ton côté aérien
Qui fait qu’tu m’as laissé tomber là
Mais toi penses-tu à moi
M’as-tu oublié, comme un vieil objet
Mais toi, penses-tu à ça
À c’que je donnerai pour t’apprendre à donner
Pour t’apprendre à aimer
Mais penses-tu à moi
Y penses-tu parfois
Penser que tu n’penses à rien
T’oublierais même de respirer
C’est p’t’être ton côté aérien
Qui fait qu’tu m’as laissé tomber là
Mais toi penses-tu à moi
M’as-tu oublié, comme un vieil objet
Mais toi
Que penses-tu de ça
S’il fallait que je te laisse le temps d’te rappeler
Tout ce que je valais
Y penses-tu parfois
Penses-tu à moi
Y penses-tu parfois
Penses-tu à moi
Y penses-tu parfois
Je n’pense plus à toi…
Frédérick BARON / Mélanie GUAY 2015
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2. |
GARDE
03:37
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GARDE
Garde
Une pluie
Un livre ouvert dans la nuit
Garde
Tout ce qui s’oublie
Garde
Un pays
Un refuge à notre enfance
Garde
Une terre d’insouciance
Garde
Ce qu’on perd
Au fil des ans, des hivers
Garde
Ce qu’on jette
Les petits riens, l’ordinaire
Garde tout
Pour les jours de noirceur
Pour les jours loin du coeur
Garde
À minuit
Une chanson pour l’insomnie
Garde
Tout ce qui nous unis
Garde
Dans ta chair
Les empreintes passagères
L’âme
Des nôtres partis hier
Garde
Ce qu’on perd
Au fil des ans, des hivers
Garde
Ce qu’on jette
Les petits riens, l’ordinaire
Garde tout
Garde une lueur pour mes peurs
Garde tout
Garde nous des hivers
Garde
Une pluie
Un livre ouvert sur ta vie
Garde
Tout ce que je fuis
Garde
Et espère
Quand j’oublie d’être ton frère
Garde
Un repère
Pour mon retour de l’hiver
Garde nous
Pour mes jours de noirceur
Sois le jour, toi ma sœur…
Frédérick BARON / Éric CHARLAND 2015.
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3. |
L'AIMANT
03:06
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Dans un rêve en eaux-troubles
Je savais déjà qui tu étais
Un jour nous serions doubles
L’autre jour, séparés
Des vases communicants
Parfois l’eau douce, parfois le torrent
Et pourtant, nous irons de l’avant
Et pourtant, nous irons de l’avant
On est d’accord
Sur tous nos désaccords
Et l’on s’y fait très bien
Au quotidien
Avec nos corps
On répare les remords
Et l’on croit à demain
La vie va comme elle vient
Dans une vision aveugle
L’amour me voyait déjà venir
Il savait qu’être seul
N’était pas mon avenir
Alors il t’a mis là
Beauté maléfique en mal d’aimant
Et pourtant, nous irons de l’avant
Et pourtant, nous irons de l’avant
On est d’accord
Sur tous nos désaccords
Et l’on s’y fait très bien
Au quotidien
Avec nos corps
On répare les remords
Et l’on croit à demain
La vie va comme elle vie
Planté là, droit devant
Tu m’as dit j’n’ai pas plus que 20 ans
Et pourtant…
Nous irons de l’avant
De l’avant
On est d’accord
Sur tous nos désaccords
Et l’on s’y fait très bien
Au quotidien
Avec nos corps
On répare les remords
Et l’on croit à demain
On est d’accord
Pour pardonner nos tors
Et ça nous va très bien
Au quotidien
Avec nos corps
On répare les remords
On tient jusqu’à demain
La vie va comme elle vient
Comme elle vient
Ma vie va dans tes mains
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